Déjà 12 degrés ce jeudi 15 février 2018 lorsque nous démarrons notre randonnée de la matinée de la gare de Presles.
Notre gentil animateur, Michel Largeais, nous guide pour une balade d’un peu plus de 13 kilomètres.
Elle nous mènera sur les traces de nos lointains ancêtres pour une découverte de trois dolmens du néolithique, érigés environ 2000 ans avant notre ère, dans la forêt de Carnelle, près de Presles.
Après avoir quitté le parking, nous contournons l’église Saint Germain-l’Auxerrois bâtie au XVI ème siècle. Nous passons ensuite devant le superbe bâtiment du centre culturel de la ville, ancienne maison religieuse du XIX ème siècle, puis devant les grilles du château de Bellevue datant du XIXème dans le parc duquel se déroule tous les ans la fête de Lutte Ouvrière. La pluie se fait plus forte, notre gentil animateur se bat avec sa cape de pluie, heureusement une âme charitable vient à son secours.
Nous ne tardons pas à longer la clôture du golf de L’Isle-Adam jusqu’à l’orée du bois où nous apercevons quelques modestes perce-neiges. Malgré la température fort agréable, l’hiver reste présent : temps pluvieux, flaques d’eau, chemins boueux, neige non fondue, arbres déracinés datant de la dernière tempête … Mais tout ceci n’altère en rien l’ambiance joyeuse et détendue de notre petit groupe. Quelques montées glissantes ont bien fait grincer quelques dents, mais c’est si peu de chose comparé au plaisir de cette agréable randonnée et à la satisfaction de découvrir ou de revoir le dolmen de la Pierre Plate ou l’allée couverte du Blanc Val, fameuses sépultures collectives.
Nous passons ensuite devant les ruines du vieux moulin à eau de Montbray et le carrefour des étangs. Il fait faim, la pause de 11 heures est la bienvenue, comme d’habitude. Nous nous dirigeons ensuite vers le domaine de la Pierre Turquaise, la plus vaste et la plus célèbre de toutes les allées couvertes de la région parisienne.
Après quelques montées redoutables, quelques sentiers très boueux, quelques passages dans la neige, malgré une température élevée pour la saison, dans un fond de forêt, nous traversons une énigmatique zone brumeuse … Bizarre, vous avez dit bizarre … Comme c’est bizarre … Brrrr …
Et, pour finir en beauté, nous foulons avec enthousiasme la route forestière du Bois Belle Fille, route pavée datant du XVIII ème siècle.
Vraiment très particulière cette rando si riche au niveau historique … et très sympa !!!
Jocelyne Sansot
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