Rallye pédestre à Chantilly 6 octobre 2016

Le 16/10/2016

Dans Randos du jeudi

Le rallye pédestre. Course à travers  Chantilly.

Que fait le rat quand la souris, infatigable besogneuse, passe ses nuits à ramasser les dents ? Et bien le rat………lit ! C’est bien connu, n’est-il pas le client le plus assidu des bibliothèques.

Un peu d’humour pour introduire  ces quelques lignes sur le rallye pédestre de la RSP, deuxième du genre. Après Senlis c’était Chantilly qui était à l’honneur cette année, année du cheval comme diraient nos amis chinois !

Droit au but ne faisons pas dans la dentelle ! La crème de la RSP s’était donné rendez-vous sur la ligne de départ. Vingt-huit pur-sangs par écuries de 4 à 5 pour des casaques bien bigarrées, s’élançaient des boxes pour ce grand prix RSP, quatre jours seulement après celui d’Amérique.

Réveil aux aurores, fraicheur matinale mais soleil radieux, terrain sec, météo excellente pour cette cavalcade autour du château et de l’hippodrome.

Questionnaire et plans distribués, les participants se frayaient le chemin de la découverte de cette belle cité de l’Oise, invités à tourner, une à une, les nombreuses pages historiques de la ville, guidés, en la circonstance, par une pouliche de trois ans, concurrente du grand prix de Diane (précision d’importance, destinés aux spécialistes des courses hippiques, qui liront ce rapide compte rendu).

Il ne s’agissait pas de galoper, ni même de trotter, un bon pas suffisait pour jouer aux ballons avec deux fauves, prendre froid dans une glacière, côtoyer la déesse de la chasse, s’envoler à dos d’aigles, se voir offrir un bâton par cet astronome des épaulettes ou manchettes, le maréchal Joffre, le tout au son d’un petit air d’accordéon, celui de Dédé Verchuren, pharaon du piano à bretelles qui fait danser les locataires du cimetière Bourillon et particulièrement Madame Champollion .

Chantilly c’est tout cela mais aussi bien sûr, le duc d’Aumale, le grand Condé, la prise de la Smala, la reddition d’Abdel Kader, le tout enluminé par les riches heures des frères de Limbourg sous le regard bienveillant de Tante Yvonne !

Des courses, il en a été question, mais pas de chevaux comme on pourrait cavalièrement le penser, mais de lapins aux grandes oreilles, nourris à la courge de Valparaiso dans le potager des princes.

Si les pompes s’usaient sur le macadam des trottoirs au fur et à mesure de la découverte de l’itinéraire, si les coups de pompes pouvaient parfois se faire sentir, les pompes étaient elles aussi conviées à l’escapade !

Pas n’importe lesquelles, les aspirantes refoulantes, à axe vertical, voire horizontal, à double ou simple effet, derniers vestiges du somptueux système hydraulique d’alimentation de la féerie des eaux du parc du château.

La visite du pavillon de Manse s’achevait sur une question vache, celle sur le bélier ! Celle la valait vraiment le coup !

Si le parc fut Le Nôtre, ce rallye fut le vôtre, amis randonneurs et si Condé fut au Roi, le roi des cons fut à Brassens ; On ne pouvait se séparer sans une pensée émue pour ce chantre des gorilles, chefs de gare, gendarmes, auvergnats, ingénue, bottes d’oignons….. mais aussi celui du petit cheval blanc, équidé incontournable de cette journée, qui revendique fièrement d’avoir son musée vivant, dans les anciennes écuries de la ville, lui, si courageux dans le mauvais temps.

Réunis autour de la guitare, le chant clôtura cette belle course et tout en fredonnant de bon cœur, pour ne pas dire de grand chœur, tous les rois détrônés, nous ne pouvions conclure ces quelques lignes sans vous livrer la pensée philosophique de ce grand jour :

Il existe deux mondes infinis, l’amitié et…… la connerie ! Inutile de vous préciser lequel fut celui qui nous anima au cours de ce  rallye passé en votre compagnie, amis participants.

 Encore merci à vous tous et à l’année prochaine, pied au plancher avec la Déesse Diane, pour de nouvelles aventures.

 

Les organisateurs Annie, Josette et René

 

Quelques clichés vus sur internet du domaine de Chantilly (Cliquez ici)