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Nous sommes 9 et 2 voitures pour le covoiturage qui nous mènera près de la mairie de Villiers-Adam. C'est Denise qui anime la journée, GPS en mains, c'est heureux car elle se fait la spécialité des sentiers boueux, des jours de chasse !, des pique-niques inédits, ...... bref, les options trés recherchées du BAFA. Trés rapidement nous allons nous abriter du fort vent (Ecoutez) dans la forêt de l'Isle-Adam. Nous sommes plein d'admiration devant la puissance dégagée par le Chêne Provost, seigneur de cette forêt (où est le roi ?). Il nous faudra quelques hectomètres supplémentaires pour trouver un endroit à l'abri, ce sera au pied du kiosque à musique situé à l'Isle-Adam, à l'extrémité de l'allée Le Nôtre du parc Manchez. Il nous faudra repartir, la pluie se fera de plus en plus présente, on jettera un bref coup d'oeil sur l'église Saint-Martin avant de revêtir les capes de pluie. Nous rejoindrons les voitures par des chemins trés boueux, un peu fourbus. La pluie se fera discrète. Ouf ! qu'il est bon de s'asseoir confortablement !

C'est une rando classique, toujours animée par Jean-Claude, la première de l'année. Classique aussi la mauvaise météo, nous étions avertis. Les fêtes passées, il était bon de se remuer, il y aura des jours meilleurs.

De Maisons-Lafitte nous irons plein sud en traversant la forêt domaniale de St-Germain-en-Laye et ferons un petit arrêt au Château du Val. La Grande Terrasse sera empruntée en partie, quelques villes seront parcourues, celles de Mesnil-le-Roi, du Pecq, avant d'entrer dans celle de  St-Germain-en-Laye.

Le repas sera pris à la cafeteria du Monoprix comme habituellement.

Aprés un bon petit café offert par la maison, il est temps de repartir plein nord. Toujours sous la pluie, un bref regard sur l'imposant Château de St-Germain avant de fouler le sentier des oratoires (route Notre-Dame sur la carte) jusqu'au carrefour de l'Etoile du Bon Secours. Etrangement, peu aprés, précédées de violentes rafales de vent, le soleil fit son apparition, nous accompagnant jusqu'au Plessis-Bouchard.

En bleu le matin  --  En rouge l'aprés-midi

 Le repas de fin d'année s'est déroulé à Triel sur Seine, au "Coq au vin" le jeudi 4 décembre.

Tout y a été remarquable: l'ambiance, les spectacles, les organisateurs et les participants... Quelques souvenirs mémorables sur cette page !

Passez un bon moment !

En 1641, Nicolas Fouquet, alors jeune parlementaire de 26 ans, acquiert le fief de Vaux le Vicomte et son petit château. Vingt ans plus tard, en 1661, il en fait un chef-d’œuvre unique comptant un château et un jardin parmi les plus beaux de France.

Pour la première fois dans l’histoire, ce visionnaire réunit sur un même projet l’architecte Louis Le Vau, le peintre-décorateur Charles Le Brun et le jardinier André Le Nôtre.

Victime d’un complot, Fouquet est arrêté puis condamné à la prison à vie par Louis XIV en 1661.

Vaux le Vicomte est alors mis sous scellés et  le roi saisit la quasi intégralité de ce qu’il contient : tapisseries, mobilier, peintures, livres, tapis… jusqu’aux orangers ! Madame Fouquet mettra 10 ans à récupérer son bien où elle se retirera avec son fils aîné. Après la mort de celui-ci, elle se résout à se séparer du château de Vaux le Vicomte qui est mis en vente en 1705.

	Nicolas Fouquet (1615-1680)
Louis Le Vau (1612-1670)	Charles Le Brun (1619-1690)	André Le Nôtre (1613-1700)

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	Le château de Vaux-le-Vicomte fut construit de 1653 à 1658

Le Maréchal de Villars, un important chef militaire, l’acquiert sans même le visiter et en appréciera le charme pendant de longues années avant qu’il ne soit vendu en 1764 par son fils au Duc de Praslin. Ses descendants le conserveront pendant plus d’un siècle dont 30 ans d’abandon avant de le remettre en vente.

En juillet 1875, alors que le château est vide et que le jardin à la française n’est plus qu’un lointain souvenir, le domaine de Vaux le Vicomte est mis aux enchères publiques. Un amateur averti, Alfred Sommier, l’achète et commence un immense travail de restauration jusqu’à rendre au domaine son aspect d’origine. Ses enfants poursuivront son œuvre après sa mort, et, aujourd’hui, ses descendants directs, Patrice et Cristina de Vogüé, épaulés par leurs enfants Jean-Charles, Alexandre et Ascanio poursuivent l’œuvre commencée 140 ans plus tôt.

Le château de Vaux-le-Vicomte mérite sa réputation. Merci Solange pour avoir organisé et animé - avec tes commentaires avisés - cette magnifique visite.

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